Qui lui avait parlé de son ami le petit ourson...
Elle s'était éfforcé de lui montrer la supériorité de la race féminine chez les ours.Tel fut son discours:
"Regarde donc ce gros béta!!Vous etes bien tous pareil les hommes, regarde donc Wannie, rien que quand il récupère le miel dans la ruche, quel manque d'élégance, son gros engin(oui oui j'en ai assez taté pour te dire qu'il est d'une taille respectable pour un ours) qui pendouille ravage toutes les alvéoles, il se fait piquer par les abeilles sur le gland en le laissant trainer un peu(au passage après c'est moi qui doit le soigner par un massage bucale comme par hasard)...Et puis pour faire mon exercice c'est plus pratique, lui, il suffit qu'il fasse trois échauffements qu'il a déja le biroute qui s'entortille dans tous les sens autour de lui(résultat, Wannie s'est mis au Slim-fast et je dois manger toute seule le soir)!!!
Et puis il faut croire que sa vous rend tous cons cet engin parce que je n'ai jamais vu un homme avec un minimum de finesse d'esprit:par exemple, lorsque un homme ne sait pas où aller, il passe des heures sans bouger à se demander ce qu'il va faire alors qu'un bonne oursonne ne se pose pas de question, quitte à se retrouver dans le lit d'une autruche lesbienne et nymphomane en fin de soirée..."
Fort de ce discours relevant d'une rhétorique pure et aticiste, Bourriquet se dit que pour séduire la belle oursonne, lui serait plus malin que les autres et il fallait qu'il travaille à se rendre femme...